La police veille sur vous mesdames

Mercredi 1er septembre vers 23 heures 30, Marie rentre chez elle après être allée écouter un concert de jazz d’une de ses amies. En sortant du métro, elle est suivie par un inconnu jusqu’à son domicile au cœur du Plateau à Montréal.

En rentrant chez elle, elle ferme la porte mais ne la barre pas, permettant à la baby-sitter de partir au plus vite. Une fois dans les lieux, Marie prévient la baby-sitter de son arrivée et sur ses pas elle découvre dans le vestibule de sa maison, l’homme qui la suivait.

L’homme est très clair, il annonce la couleur : « j'ai une érection, faut que je reste ici».

S’agrippant à Marie et à la tablette de l’entrée, l’homme reste cramponné à son projet. Marie (qui n’a pas le physique d’une athlète) reste calme et lui dit qu’il doit sortir tout en ouvrant la porte. Elle le pousse avec vigueur et détermination dans la rue, puis appelle la police, après s’être barricadée.

L’inconnu reste devant sa porte. Il  marmonne sa déception et clame ses besoins non assouvis. Puis il se met devant les fenêtres de la maison, cogne à la vitre, demande à re-rentrer et tente d’ouvrir maintenant la fenêtre. La police n’est toujours pas là.

Marie rappelle la police alors que son premier appel a été adressé il y a bien déjà 20 minutes. Finalement, au deuxième appel, soit près de 25 minutes après les faits, une voiture de police arrive au domicile de Marie.

L’homme est toujours devant les fenêtres de Marie. La police l’embarque pour « l’amener un peu plus loin » (sic).

Épilogue : Ne dites plus "Mais que fait la police ?..." . Dites plutôt "Mais qu’a fait Marie?..."

Mesdames, il vous faut compter sur la police.
 Mais peut-on en vouloir à cette mère de trois jeunes enfants et qui a déjà « fait sa job » (expression québécoise) de refuser au Maire de la ville la joie d'être parrain d'un nouveau petit ?

Qui était cet homme ? L’emmener un peu plus loin ?

Non, vous n’aiderez pas à régler un manque de démographie au Québec ainsi.