mercredi 8 septembre 2010

Il n'y a pas de quoi fouetter un chat

Mêmes si elles ont lieu ailleurs, les traditions et les fêtes ont ceci d’extraordinaire, c’est qu’étant universelles, on peut donc en parler sans être accusé de critiquer la politique étrangère de tel ou de tel État. C’est aussi cela la magie des contes de fées.

Il y a donc depuis quelques temps en France un sujet dont Nicolas Sarkozy et plusieurs de ses amis se seraient passé et qui fait l’actualité.

Il nous a semblé opportun et possible d’y aller de notre commentaire sur ce Blog pour que nos amis ici y comprennent quelque chose à ce que se passe très loin de chez nous.

Pour résumer l’affaire, le site Médiapart et le journal Le Monde affirment que les carnets intimes de l'artiste François-Marie Banier qui ont été saisis par la police relatent des propos tenus par Liliane Bettencourt selon lesquels Nicolas Sarkozy aurait reçu lors de la campagne présidentielle 2007 de l'argent du couple Bettencourt.

Bettancourt c’est le Groupe l’Oreal.

L’Oreal c’est :
- 1 siècle d'expertise cosmétique
- 17,5 milliards d’euros : CA consolidé en 2009
- 23 marques mondiales*
- 130 pays
- 64 600 collaborateurs
- 674 brevets déposés en 2009

* Marques qui réalisent un chiffre d'affaires annuel supérieur à 50 millions d'euros
(infos provenant du site l’Oréal).

Le Groupe l’Oréal, c’est aussi dans le passé l’histoire d’Eugène Schueller, le fondateur, qui s’est illustré en finançant les actions terroristes de la "Cagoule", organisation et clandestine luttant contre le capitalisme libéral, le bolchevisme, le judaïsme et la franc-maçonnerie et l’histoire d’André Bettancourt accusé de collaboration avec les nazis.

Mais Claire Thibout, l’ex-comptable de Liliane Bettencourt, veuve d'André Bettencourt, héritière et première actionnaire du groupe L'Oréal, (elle est en 2010 la troisième fortune française et la plus riche femme en France), affirme que le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui a demandé d'effectuer un retrait d'argent en vue du versement de 150 000 euros au trésorier de l'UMP (parti politique auquel appartient le Président Sarkozy) Eric Woerth (actuel ministre du Travail en France ) pour le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Le gestionnaire de fortune dément une telle remise d'argent.

Pour en revenir aux contes et légendes, et aussi tenter d’expliquer la défense de l’équipe du Président Sarkozy sur le don de 150 000 euros, je traduis pour le lecteur :

C’est l’histoire donc d’une bande de gamins qui nous disent, qu’ils ont refusé un cadeau du père-noël au moment des étrennes.
Voilà, c’est tout. Pas plus compliqué que cela. Vous y croyez vous ?

Et comme tout gamin pris la main dans le sac, je vous pari que l’histoire va finir avec une simple réprimande. Comme quoi on se fait toujours toute une montagne, alors que les choses sont si sont simples à expliquer.

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